Depuis le samedi 06 août dernier, celà devient une habitude : tous les soir, un épais nuage de fumée nauséabonde s'échappe de la poubelle du 7ème kilomètre (route de Aïn Smara) qui brûle en non-stop pour envahir plusieurs quartiers de la ville. Un nuage de fumée, une odeur de poubelle mélangée à une odeur de brûlé, toute la nuit. Les quartiers les plus touchés semblent être Boussouf et Ezzaouech, mais le nuage de fumée ne semble épargner personne. L'équipe de Bazoga a réalisé une petite enquête et le constat est terrible : Boussouf, Ezzaouech, 5 juillet, Boudjenana, 20 Août, CILOC, Nedjma, Belhadj, combattants, Filali, ...., les habitants de tous ces quartiers ont été victime de ce nuage au moins une fois depuis le 06 août. Les gens se réveillent au beau milieu de la nuit avec une odeur de poubelle qui envahit leurs habitations et sont obligés de tout fermer.
Beaucoup de personnes semblent souffrir de ce problème, surtout les asthmatiques et les personnes ayant des problèmes respiratoires. Les appartements ont une odeur de poubelle brûlée, le linge est à laver, à relaver, puis à relaver.
Jusqu'à quand? Qui est l'irresponsable individu responsable de cette catastrophe? Sous d'autres cieux, des têtes seraient tombées, à commencer par le Maire de Constantine.
Le soir, on scrute le ciel, on analyse le vent et sa direction pour savoir si la poubelle va de nouveau s'abbatre sur nous ou non.
Est-ce qu'on pense au calvaire que doivent endurer des dizaines de milliers de constantinois chaque nuit? A-t-on pensé aux bébés, aux vieilles personnes, aux personnes malades ou même au citoyen lambda?
On nous pourrit la vie par tous les moyens possible est imaginable. Ya dine rabbi va-t-on même nous enlever le droit de respirer de l'air frais dans cette ville qui semble devenir de plus en plus maudite? même ce droit on veut nous le supprimer? Ou bien le seul droit qui nous reste serait-il celui de fermer nos gueules et de vivre (pardon, de survivre)?
S'il vous plaît, laissez-nous des commentaires, laissez-nous vos témoignages sur cette histoire qui semble devenir sans fin.